Romans sur l’histoire et la culture du Japon

Métiers du livre IUT Rives de Seine

Un des portraits d'offrande périodique de Liang par Xiao Yi du 6ème siècle, Wikimedia Commons

Vous avez envie de découvrir l’histoire et la culture du Japon ? Les bibliothécaires en herbe (formation Métiers du livre à l’IUT Rives de Seine) vous proposent, en collaboration avec la médiathèque de Valence, une sélection de romans pour vous y plonger avec bonheur !

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Le Dernier Shogun

Publication:

Auteur(s): Ryôtarô Shiba

Éditeur(s): Éditions Philippe Picquier

Traducteur(s): Corinne Atlan

Résumé :

Certaines vies ressemblent à des romans. Ainsi en va-t-il de la vie de Yoshinobu, qui devint shôgun non grâce à sa naissance mais à ses talents, et qui, malgré son orgueil de guerrier, préféra la voie de la paix au tumulte des armes. Yoshinobu fut, à la fin du XIXe siècle, le dernier shôgun du Japon féodal. Shiba – auteur de nombreux romans populaires historiques – nous raconte ici les ultimes soubresauts d’un empire qui va s’effondrer, les rivalités de clans et les luttes de palais. A travers sa carrière mouvementée dans un monde en pleine mutation, se dessine le portrait attachant d’un homme solitaire, d’un shôgun éclairé, d’un politicien visionnaire évoluant au milieu de nobles de cour décadents et de samouraïs dévorés d’ambition. Mort en 1913, le dernier shôgun a été le témoin de la naissance du Japon moderne, et vu l’ancien Edo devenir peu à peu ce Tôkyô nostalgique du début du XXe siècle, si magistralement décrit par Kawabata, Sôseki ou Kafû.

L’avis du bibliothécaire

Shiba Ryōtaro est le Maurice Druon japonais. Ses romans historiques ont connu un grand succès au Japon où ils ne cessent d’être adaptés sur écran. Dans ce livre, Shiba retrace l’histoire fascinante du dernier shōgun, qui a vécu au XIXe siècle. L’œuvre est semi-narrative, à la fois explicative et incluant des dialogues inventés entre les personnages historiques.

Journaux des Dames de cour du Japon ancien

Publication:

Auteur(s): Izumi Shikibu, Sarashina, Murasaki Shikibu, Collectif

Éditeur(s): Éditions Philippe Picquier, Philippe Picquier

Traducteur(s): marc logé

Résumé :

Ces journaux intimes ont en commun d’avoir été écrits en japonais au 11e siècle par des femmes, et valurent à leurs auteurs une gloire considérable qui en font aujourd’hui encore des chefs-d’oeuvre de la littérature mondiale. Le journal de Murasaki Shikibu, qui écrivit les deux mille pages du Dit du Genji n’a trait qu’à quelques années de sa vie ; celui d’Izumi Shikibu ne concerne qu’un épisode de la sienne, mais le Journal de Sarashina, commencé à douze ans ne fut achevé que lorsque son auteur atteignit l’âge de cinquante ans. Croquis de la vie de tous les jours, descriptions de livres lus, d’endroits visités, de soliloques sur la vie et sur la mort : un monde de poésie et de raffinement singulièrement émouvant.

L’avis du bibliothécaire

Cet ouvrage comprend trois journaux intimes rédigés par des femmes du XIe siècle : Izumi Shikibu, Murasaki Shikibu et Sarashina. Leur vie à la Cour y est décrite avec grande précision. Ce sont des œuvres qui stupéfient autant par la profondeur de leurs émotions que par leur caractère introspectif.

Couverture de l'ouvrage Le Dit de Hōgen / Le Dit de Heiji (1320)

Le Dit de Hōgen / Le Dit de Heiji (1320)

Hōgen monogatari, Heiji monogatari

Publication:

Éditeur(s): Verdier

Traducteur(s): René Sieffert

Résumé :

Les Dits de Hôgen et de Heiji relatent une véritable révolution : l’éviction des Fujiwara et la lutte sanglante pour le pouvoir entre les deux clans. On assiste ainsi à l’irruption de la province dans les affaires de la Ville et à la naissance d’une classe féodale qui va contester le pouvoir central pendant des siècles.

L’avis du bibliothécaire

Romans phares de la littérature guerrière préparant le célèbre Dit des Heike, ces deux œuvres ont été rédigées au cours du XIII-XIVe siècle. Ils retracent la montée au pouvoir de la classe des samouraïs. Le récit, comportant de nombreuses batailles et rebondissements, rappelle la puissance épique des films de Kurosawa.

Le Maître de thé

Publication:

Auteur(s): Yasushi Inoué

Éditeur(s): Stock

Traducteur(s): Anna Guerineau, Tadahiro Oku

Résumé :

Nous sommes en 1591, en pleine révolution féodale, les Taiko, conseillers de l’empereur, travaillent à l’unification du Japon. Les hommes du thé, leurs maîtres à penser, préparent les cérémonies pour les aider à trouver l’apaisement zen. Rikyu, maître de la cérémonie du thé attaché au gouverneur se fait hara-kiri. Six ans après sa mort, le moine Honkakubō évoque la mémoire de son maître. Rikyū avait inventé le thé « simple », dépouillé de luxe. Pourquoi s’est-il donné la mort ? Dans son journal, Honkakubo évoque ses rencontres avec de grands maîtres du thé et note des conversation imaginaires avec Rikyū par-delà la mort. Le rêve qui conclut le livre apporte finalement une réponse aux questions qu’il s’est posé pendant trente ans. Dans le Japon du seizième siècle, la Voie du thé est devenue un rituel. Les maîtres de cérémonie du thé sont des personnages importants, tour à tour protégés et rejetés par le pouvoir. Inoué rédigea ce livre à partir de manuscrits retrouvés et il laisse à penser que ces cérémonies étaient le lieu de négociations secrètes. Il détaille avec minutie et poésie chaque geste et chaque ustensile et nous introduit à un rituel de plus en plus pur.

L’avis du bibliothécaire

Sen no Rykyū est le maître incontesté de la cérémonie du thé. Il lui a donné cette forme simple et directe, si caractéristique de la culture japonaise. Reprenant cette esthétique, le roman tente de nous raconter l’histoire du maître, en partant du mystère de son suicide. Une œuvre signée Inoue Yasushi, grand romancier du XXe siècle.

Couverture du roman Chevaux échappés de Mishima

Chevaux échappés

La mer de la fertilité, tome 2

Publication:

Auteur(s): Yukio Mishima

Éditeur(s): Gallimard

Traducteur(s): Tanguy Kenec'hdu

Résumé :

Japon, 1932. Le juge Shigekuni Honda, spécialisé dans le droit criminel, a maintenant trente-huit ans. Il se trouve conduit à reconnaître en Isao la réincarnation de son ami d’enfance Kiyoaki, héros tragique de « Neige de printemps ». Idéaliste imbu de vertu patriotique, Isao entreprend de restaurer l’esprit samouraï. Il part en croisade contre les corrompus qui, à la tête des trusts et des cartels, fondent leur fortune et leur puissance politique sur le chômage et la misère. Aucune trahison, d’où qu’elle vienne (son propre père, son amie Makiko, les militaires…), n’entame la pureté d’Isao. Il la préservera jusqu’au seppuku – suicide rituel auquel s’est livré lui-même Mishima, et où Malraux voyait un moyen, pour l’homme, de «posséder sa mort»…

L’avis du bibliothécaire

Japon, années 30. A la veille de la guerre, le pays est déjà entré dans un climat de terreur et de violence. Mishima le retranscrit par l’intermédiaire d’Isao, un jeune homme vouant un culte sans limite à l’empereur et qui est décidé à passer à l’acte. Un roman à la fois héroïque et historique.

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